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L'Amère de Famille
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L'Amère de Famille
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21 février 2006

Le retour du reviendage mais pas trop j'ai du taf à mort

Quand j'avais 18 ans ma culture s'étendait ( enfin ... s'étendait... si on
considère que le verbe s'étendre peut définir sur un qi de 130 une distance
de 0,000000001 µmm) de San Antonio à Gotlieb.

J'avoue : j'avais oublié l'un des précurseurs de mes nuits de fous rires
solitaires.... (et mes nuits, et mes fous rires l'étaient à l'époque;
maintenant, je ne partage plus que mes nuits, mes fous rires ne font en
général toujours fou-rire que moi) et voilà t'y pas qu'un n'habitué de ce
blog, un toikimelis de luxe, un toikimelis dont je semble partager les goûts
pour le porte nawak et la culture du j'm'en fous moi j'me comprends ... j'ai
nommé monsieur labrador him self, me rappelle dans un des ses mémorables
commentaires que je suis en fait la fille cachée de Frédéric Dard.

M'a fallu le temps pour digérer le compliment, car ne dit on pas que tout
flatteur vit aux dépends blablabla....

Je ne dépends de personne, pas même en Arlette Davidsonne, et surtout pas
pour écrire ici.  Au grand dam de mon auto censeur, bien lové au fond de moi
qui des fois me dit nooooon pas çaaaaaaaa mais que je n'écoute pas.  Ou que
très rarement.

Bref, au détour ce dimanche d'une brocante comme je les aime faites de bric
et de broc, et de rubriques à brac de mon adulescence pas si lointaine (mais
si mais si), je tombe sur "le roman le plus déphasé de San Antonio",
autrement connu ensuite sous le nom de Frédéric Dard le sus-nommé et qui
s'appelle "La Nurse anglaise" (enfin, le bouquin s'appelle comme ça, lui je
te dis qu'il s'appelle Frédéric Dard - tu vois comment on attire les Google
Fans ? - SOIT).

J'ai donc entamé la lecture de cet horrible et monstrueux roman qui conte
l'histoire d'un tueur en série atteint de nanisme et surtout atteint tout
court.  Amoureux enfin il croit bien d'une nurse qui le balade dans un
superbe (il est le fils du Duke oui ou merde) landau, duquel il tire des
flèches empoisonnées sur des passants qui n'ont absolument rien fait.  Comme
ça, pour "construire" une grande oeuvre.

La nurse est complice de tout ce monstrueux bordel.   

Entre deux crimes affreux, il vole la godasse de Lady
Di ou téléphone à sa belle soeur qu'il hait et qui le lui rend bien, juste
pour hurler comme un loup garou après quelques minutes de silence.

Pour être déphasé, certes, ce roman est déphasé.

Et j'adore.

Alors, merci Monsieur Lebradeur, grâce à toi j'ai encore quelques fous rires nocturnes et solitaires.

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Commentaires
L
Cotte, je savais qu'il vivait en Suisse, mais je ne savais pas qu'il était suisse ... encore un Toblérone boy alors ?<br /> <br /> Phil, je sais pas si ça c'est gâté ou pas car j'ai moi aussi un peu abandonné l'hurluberlu ... pour le retrouver assez étonnant 20 ans plus tard dans ce roman là...
C
Que l'on aime ou que l'on aime pas, de toute façon Frédéric Dard est et restera pour toujours un auteur SUISSE ... et ça franchement, fallait le souligner !!!! niark niark
P
je ne connais pas ce roman-là. Pourtant je dois avouer que c'est Frédéric Dard qui m'a ouvert les portes de la littérature lorsque je voguais allégrement vers mes 15 ans, à l'époque même où je rubriquais à brac. J'aimais bien ses bouquins de ces années là, après je trouve que ça s'est gâté grave.
L
Moi justement, il me faisait et me fait toujours rire car il ne fait pas rire grand monde et comme je suis une rebelle dans ma chambre à coucher, j'en retire d'éternelles satisfactions.<br /> <br /> Je précise que dans ce roman là, San Antonio n'existe pas .. en tous cas pas dans les 100 premières pages, et qu'il n'y a pas de jeux de mots bien lourds ... juste une étrange ambiance monstruo-érotico-perverse... enfin je crois qu'on peut dire ça ?<br /> <br /> Ne meurs pas avant de m'avoir donné ton avis.<br /> S'il te plaît<br /> <br /> ;)
G
Frédéric Dard ne m'a JAMAIS fait rire, meme au cinéma, meme sous le pseudo de San Antonio.. trop lourd, trop gonflant, trop primaire. <br /> Cela dit, apres ce mirifique article , il ne me reste plus qu'a me frédéric-dardiser une dernière fois, histoire de mourir cultivé, au moins..
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