Everybody get up and boogie
C'est l'Amère qu'elle est dans sa petite voiture rouge qu'elle va super bien de la mort qui tue.
C'est qu'elle est contente l'Amère que c'est vendredi et tout ça,qu'elle rentre chez elle humer les odeurs de peinturlure fraîche...
A la radio, ils passent "Get up and Boogie" ... des Jacques Sonnent Faïve, avec Maïkeulle Jacques Sonne, du temps qu'il était encore noir (je te parle d'un temps que si t'as moins de 20 ans tu peux pas le connaître).
Alors l'Amère (qui en temps normal DETESTE cette musique, mais là, bon, c'est vendredi, elle aime tout, même les choux de Bruxelles, eh oh n'exagérons rien quand même)...
Soit.
Everybodyyyyyyyyyyyyyyyy get up and boogiiiiiiiiiie - t-t-t-t-t-tedeeee
Everybodyyyyyyyyyyyyyyyy get up and boogiiiiiiiiiie - t-t-t-t-t-tedeeee
Hey you over there, get up off that chair...
The disco's made for dancing
and I just sit instead ...
GET UP AND BOOGIE...
Et ça y est. L'Amère est lancée.
Et hop que je te secoue la tête, et dingeling e ling, que je remue les épaules par secousses harmonieusement saccadées en rythme (ouais, avec le bruit du moteur / han ça va hein, jaloux )... Et puis perte de contrôle total.
Le bras droit de l'Amère part à droite.
Ensuite, il part à gauche.
Index et majeur à l'horizontale, Pulp Fiction dans son corps.
Et là.
Bardaf, c'est l'embardée.
Un casse vitesse qu'ils appellent ça.
Un casse les burnes de casse le ryht'm of ze friday night fever ouais !!!
Me suis fourée le doigt dans l'oeil.
J'ai mal.