Demi siècle, indeed.
Que d'émotions, que d'émotions, nom di dju !
D'abord, il y a mes enfants ... ma fille, et puis mon fils. Beaux, souriants, travailleurs, surprenants... mes deux bâtons de vieillesse.
Mon fils, aidé de sa soeur, a fait de cette soirée un moment inoubliable. Ancré en moi pour toujours.
Il a réuni (presque) tous les gens que j'aimais.
Mon passé, mon présent étaient là, dans cette salle, tellement bien décorée que je ne l'avais pas reconnue. Merci à toi.
J'ai évidemment beaucoup pleuré. J'ai évidemment beaucoup bu rigolé. J'ai évidemment beaucoup chanté. J'ai évidemment oublié de danser. Ou presque. (J'ai eu quand même très mal au dos le lendemain matin)
Il y avait un magnifique gâteau et aussi un strip teaseur.
Il y avait mon amie d'enfance, notre indétrônable amitié que rien, ni le temps, ni la distance, ni les épreuves de la vie n'ont jamais ébranlée.
Il y avait mes amis d'adulescence, devenus des amis tout court, devenus des amis précieux, rares.
Il y avait bien sûr, ma mère ... celle sans qui rien n'aurait été possible. Une de deux femmes de ma vie.
Il y avait un de mes deux frères, qui m'a fait offert une chanson et un poème de sa composition, juste magnifique, parce que les mots racontaient toutes nos histoires.
Il me manquera toujours un frère lors de ces réunions.
Il me manquera toujours aussi des gens, partis faire du manège dans les nuages.
Il y avait aussi des Toikimelises, qui ont parcouru tous ces kilomètres... Venus de France, de Suisse et de Québec.
De belles et émouvantes rencontres. Des liens qui se créent spontanément. Comme si on s'était connus il y a mille ans.
Quels que soient les mots que j'emploie ici, ils ne pourront jamais décrire les mille feux d'artifice que j'ai senti exploser dans mon coeur.
A toi, qui t'es démené comme un fou pour que cette fête soit une réussite (et elle l'était bien au delà de ce que tu as sans doute souhaité), à toi maman pour ton aide, ta présence et ton amour, à toi qui as bossé comme une adulte du haut de tes 13 ans (et demi) et dont je suis fière, à toi qui m'a émue aux larmes avec ton poème, à vous tous qui étiez là, qui êtes là et qui serez là encore demain, et après demain ....